Avec une supervision centralisée de ses SI mutualisés, la Direction des Usages Numériques de Clermont Auvergne Métropole garantit la capacité opérationnelle de ses 1 500 agents et améliore les services publics délivrés aux usagers.
« La Métropole est fortement intégrée et dispose de multiples compétences. A chaque compétence est associé un périmètre applicatif hébergé dans des datacenters. Ces applications métiers, utilisées par les agents ou destinées aux usagers, dépendent directement de la disponibilité de notre infrastructure et de la supervision. » – Anne-Marie Auxiètre, directeur de projet infrastructure.
Le projet en quelques mots
Les enjeux métiers
- S’inscrire dans la conformité du plan Action Publique 2022
- Améliorer la qualité des services publics
- Soutenir les ambitions de la métropole en proposant des services IT mutualisés aux 21 communes de la Métropole
- Réduire les budgets IT de la Métropole
Les enjeux ITOM (infrastructure & production)
- Mutualiser les SI de la Métropole et de la Ville de Clermont-Ferrand
- Maîtriser et améliorer la chaîne de pilotage d’un SI très hétérogène sur un périmètre géographique très étendu
- Garantir la capacité opérationnelle au quotidien des 1 500 agents de la Métropole
- Garantir la disponibilité et la performance des services aux usagers de la Métropole, soit 290 000 habitants
La solution : Centreon Business Edition
Les principaux bénéfices
- Réduction des coûts de maintien en condition opérationnelle de la supervision (1 supervision au lieu de 2 plateformes)
- Délai de mise à disposition de la supervision (Time-To-Monitoring) rapide grâce aux Plugin Packs
- Amélioration de la visibilité sur un SI hétérogène et étendu géographiquement
- Meilleure réactivité en cas d’incidents
Le projet en chiffres
- Sites monitorés : les 400 sites (notamment équipements réseau) de la Métropole, 2 Datacenters hébergeant les infrastructures mutualisées de la Métropole incluant le stockage, les serveurs, les environnements virtualisés (VMWare) et la sécurité
- Périmètre : 100% du périmètre IT incluant les socles techniques et applicatifs pour les agents et les services aux usagers
- Métriques Centreon : 1 000 hôtes aujourd’hui et 1500 à termes ; 6 000 services et +10 000 à termes
- Nombre d’utilisateurs : +10 utilisateurs actuellement
Résumé
Métropole d’équilibre à l’Ouest de la 2ème région la plus dynamique de France, Clermont Métropole agit comme une locomotive de développement pour l’ensemble de l’Auvergne. Forte de ses compétences intégrées, elle développe des politiques publiques de quotidienneté tout en préparant l’avenir de ses 290 000 habitants.
Regroupant 21 communes, elle dispose d’un large éventail de compétences pour couvrir l’ensemble de ses missions incluant le développement économique, l’aménagement de l’espace métropolitain (voiries, infrastructures de stationnements, signalétique directionnelle), les transports (équipements et infrastructures de transports en commun), la gestion des déchets, le développement durable, l’eau et l’assainissement, l’habitat, la politique de la ville, le sport, la culture, le tourisme, la voirie…
Si la Métropole est née officiellement le 1er janvier 2018, les travaux de mutualisation au niveau informatique ont démarré en 2017 avec la création de la Direction des Usages Numériques sur la base d’une fusion des 2 services IT de l’ex-Communauté d’agglomération et de la Ville de Clermont-Ferrand. Composée de 5 services, elle intègre notamment le service infrastructures et production qui gère les socles du SI de la nouvelle métropole, le chantier de mutualisation des infrastructures ainsi que la mise en place d’une plateforme de supervision centralisée.
La Direction des Usages Numériques gère un SI multisites très hétérogène composé de multiples équipements techniques et de socles applicatifs utilisés par 3 500 agents : messagerie, applications financières ou RH comme la gestion des congés ou la paie ; ou destinés aux usagers pour des services comme les inscriptions aux crèches ou aux centres de loisirs, la facturation de l’eau, les cartes de déchetteries…
Le projet de supervision est donc stratégique pour gagner en visibilité et en réactivité dans un contexte de transformation numérique. Après une première étape de remplacement des anciennes solutions et de mise en supervision des socles techniques et applicatifs, le projet se dirige vers la mise en place d’une supervision centrée métiers qui facilitera le pilotage de la qualité des services IT délivrés à la fois aux agents et aux usagers de la Métropole.
L’histoire complète
Métropole d’équilibre à l’Ouest de la 2e région la plus dynamique de France, Clermont Auvergne Métropole agit comme une locomotive de développement pour l’ensemble de l’Auvergne. Forte de ses compétences intégrées, elle développe des politiques publiques de quotidienneté tout en préparant l’avenir de ses 290 000 habitants.
Regroupant 21 communes, elle dispose d’un large éventail de compétences pour couvrir l’ensemble de ses missions incluant le développement économique, l’aménagement de l’espace métropolitain (voiries, infrastructures de stationnements, signalétique directionnelle), les transports (équipements et infrastructures de transports en commun), la gestion des déchets, le développement durable, l’eau et l’assainissement, l’habitat, la politique de la ville, le sport, la culture, le tourisme, la voirie…
Une nouvelle DSI, la Direction des Usages Numériques pour soutenir les ambitions de la métropole
Regroupant plus de 50 agents, la direction des Usages Numériques de Clermont Auvergne Métropole est composée de 5 services : le système d’information géographique (SIG), le pôle administratif & financier, le service applications à usages métiers, le service d’assistance relation utilisateurs et le service infrastructures et production qui gère les socles du SI de la métropole et le chantier de mutualisation des infrastructures.
« La Direction des Usages Numériques assure déjà l’intégralité du service informatique pour la Ville de Clermont-Ferrand et la Métropole. Les infrastructures dans nos datacenters ont vocation à supporter des SI métiers qui sont mis à disposition des communes, par exemple héberger la paie d’une commune, dans un autre cas la messagerie ou la gestion des déchets. » explique Anne-Marie Auxiètre directeur de projet infrastructure.
« A terme, l’objectif est de pouvoir proposer aux 21 communes des services à la cartes auxquels elles pourront adhérer. Pour l’instant, la priorité reste de finaliser la construction du socle IT en mutualisant toutes les infrastructures permettant d’avoir un SI unique » précise Anne-Marie.
En amont, un chantier de mutualisation important & critique pour la Direction des Usages Numériques
Dès le début de 2017, les équipes infrastructure et production entament de grands chantiers informatiques, avec comme objectif la mutualisation des SI de la Métropole et de la Ville de Clermont Ferrand. La transformation en Métropole inclut non seulement de gros transferts de compétences, des mouvements de personnels mais également des déménagements de sites, des migrations d’applications, etc.
« La mutualisation des SI est un chantier imposant et sur le long terme qui nécessite un travail par étapes, pour garantir la continuité d’accès et d’activité aux agents de la Métropole. Après une phase de cohabitation des 2 SI, nous avons mené un gros travail de réflexion puis de refonte de toutes nos infrastructures, dont nous commençons à voir le bout ! » souligne Anne-Marie. « Le SI métropole est basé sur 2 datacenters hébergeant nos infrastructures complètement mutualisées au niveau du stockage, des serveurs, de la virtualisation et au niveau sécurité. En parallèle, nous profitons du plan de changement des matériels réseaux devenus obsolètes pour implémenter un plan d’adressage IP unique, chantier critique pour pouvoir accueillir et opérer les SI des communes. A terme même les firewalls seront mutualisés, » poursuit Anne-Marie Auxiètre.
Enjeux de la mutualisation du SI de la métropole : efficacité et réduction de coûts
Dans le cadre de ce chantier de mutualisation des SI incluant des investissements structurants déjà et d’autres à venir, l’équipe Infrastructures et Production ne parle pas encore de ROI. Elle est toutefois bien consciente de l’aspect stratégique de sa mission et des enjeux inhérents aux travaux en cours.
« L’enjeu, pour nous, réside dans la capitalisation des technologies communes car garder des systèmes redondants coûte cher à maintenir en plus d’être chronophage et compliqué. L’harmonisation, cohérente et pérenne dans le temps, nous permettra de gagner du temps et d’être plus efficaces au niveau de la gestion des infrastructures ainsi que d’offrir, à terme, des services IT de qualité aux communes. La partie financière est également un enjeu critique inhérent au chantier de mutualisation. » souligne Benjamin Dubost, administrateur système et réseau.
Garantir la capacité opérationnelle des 1500 agents de la métropole et la disponibilité des services aux usagers et au-delà !
« La Métropole est fortement intégrée et dispose de multiples compétences. A chaque compétence est associé un périmètre applicatif hébergé dans des datacenters. Ces applications métiers utilisées par les agents de la Métropole ou destinées aux usagers, dépendent directement de la disponibilité de notre infrastructure et de la supervision. Cela inclut aussi bien la messagerie, les applications financières ou RH comme la gestion des congés ou la paie pour les agents que les applications à destination des usagers par exemple les inscriptions aux crèches ou aux centres de loisirs, la facturation de l’eau, les cartes de déchetteries. Nous gérons beaucoup de sujets en régie, ce qui n’est pas le cas dans toutes les métropoles qui peuvent externaliser la gestion de certains périmètres métiers. » souligne Anne-Marie. « Effectivement, nous avons un parc IT mixte et très hétérogène autant sur le matériel incluant des équipements réseaux, switchs, onduleurs, des PC de comptage d’entrée dans les bibliothèques etc., que sur les applications en passant par des caméras sur la voie publique. »
« La Ville de Clermont-Ferrand gère ses propres cantines, nous allons même jusqu’à superviser des fours et des friteuses connectées dans les unités de préparations des cantines (UPC) pour les écoles ! La viande étant cuite la nuit, s’il y a une coupure de courant, la chaine de cuisson à froid est interrompue et potentiellement les enfants peuvent être malades. Si le contrôle de la chaine de cuisson de la viande consommée dans les écoles est un sujet auquel les agents des UPC sont sensibilisés, ils ignorent tout de l’infrastructure IT qui est derrière et de sa complexité. Pour nous, côté infrastructure et production, ce sont des contraintes prises en compte dès le départ. » ajoute Benjamin.
La supervision pour gagner en visibilité et en maitrise de pilotage d’un périmètre IT très hétérogène
Dans ce contexte de mutualisation des SI, l’équipe infrastructure et production de la nouvelle Métropole hérite de 2 solutions de supervision qu’elle entend migrer vers une seule plateforme en faisant le choix de Centreon Business Edition.
« Nous avons aujourd’hui mis en place une seule plateforme pour centraliser la supervision de l’intégralité des 2 anciens périmètres IT que nous gérons. Disposer d’une visibilité cohérente et globale sur le SI est critique pour nous car avec la mutualisation nous avons hérité d’un parc informatique hyper hétérogène. Il faut pouvoir avoir un œil sur tout ça, veiller au bon fonctionnement de l’ensemble pour pouvoir anticiper les pannes. D’avoir une vue centralisée, de voir tout dans une seule console, nous évite de jongler entre plusieurs vues, ça fait une console à maintenir et non plus 2 ce qui est au final moins coûteux. Et surtout, nous savons ce qui se passe sur notre infrastructure à tous les niveaux, technique et applicatif. Tout est remonté dans Centreon Business Edition. Nous gagnons en visibilité et en réactivité en cas de problème. » indique Benjamin.
« Etant propriétaires de notre fibre optique, nous gérons notre réseau de A à Z incluant les sites distants. Notre périmètre de supervision, étendu à l’échelle géographique, compte déjà 400 sites, soit tous les sites où nous avons des équipements réseau métropole avec en plus nos datacenters où nous supervisons déjà tous les serveurs, les environnements virtualisés sous VMWare, le stockage etc.»
« En exploitant les Plugin Packs pour la collecte et les fonctions d’auto-discovery, nous réalisons des gains considérables pour le déploiement des services. Les Plugin Pack couvrent, clé en main, énormément de choses. Dans 95 % des cas, on trouve le Plugin Pack adéquat pour ce que l’on veut superviser. Tout est déjà préconfiguré. C’est vraiment une plus-value dans ce qu’on fait aujourd’hui. Franchement c’est juste génial et ça fait gagner un temps considérable !» précise Benjamin.
De la supervision des socles techniques et applicatifs au collaboratif avec à la supervision centrée métiers
Si la supervision aujourd’hui en place permet de garantir que tous les agents de la Métropole puissent travailler, l’équipe infrastructure et production se dirige vers la phase d’évolution du projet en une supervision centrée métiers.
Avec déjà une dizaine d’utilisateurs de la supervision au quotidien incluant les équipes du service infrastructure et production, du service assistance et relations utilisateurs, le help-desk, l’ambition est de construire des vues orientées métiers en collaboration avec les équipes du service applications et usages métiers, comme nous l’expliquent Anne-Marie et Benjamin.
« Si dans le cadre d’un plan PCA-PRA, les défaillances remontent vite, un problème sur un datacenter peut impacter directement le travail quotidien des agents qui utilisent les applications métiers. En exploitant les autres modules à valeur ajoutée de Centreon Business Edition, vues personnalisées, service mapping et reporting, l’idée c’est de mettre en place et délivrer des vues métiers, la météo pour les applications critiques et de fournir une vue en mode cartographie pour le help desk. En troisième étape, nous voulons aussi produire des reporting pour nos managers. »
Anne-Marie et Benjamin concluent : « avec les Plugin Packs, nous allons peut-être découvrir que nous pouvons superviser des ressources IT que l’on ne supervise pas aujourd’hui… Ce que nous supervisons déjà va nous permettre de délivrer des cockpits de supervision métiers ou météos des services, ce qui correspond à notre principal besoin d’aujourd’hui, pour que la supervision puisse profiter aux services d’à côté. »
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