En matière de supervision informatique, il y a une diversité incroyable de solutions disponibles et il est possible d’avoir le choix entre des solutions reposant sur un modèle open source et des solutions reposant sur un modèle payant. Ces deux approches – au-delà de la philosophie de développement – sont souvent opposées au regard des coûts d’acquisition de la solution. Et si l’approche TCO changeait votre façon d’analyser la question ? C’est ce que nous allons voir dans cet article de blog.
Le TCO : le critère de choix à étudier
Il existe de nombreux critères d’évaluation pour choisir la bonne solution de supervision IT dont un qui revient toujours sur la table : son prix ! Combien va coûter la solution choisie, à l’achat et sur le long terme ?
Et c’est là que les choses se compliquent si l’on doit faire un choix entre une solution supervision open source ou payante. En effet, la solution payante va afficher un prix annuel de souscription logicielle là où la solution open source affichera 0 euro… Évidemment, dans ce cas de figure, il y a une solution qui est gratuite (facialement en tout cas) mais est-elle moins chère ? Pas forcément car si l’on se place sous l’angle du TCO, l’open source ne sera peut-être pas la solution la moins onéreuse.
L’open source : un modèle (pas vraiment) gratuit
Open source options are ubiquitous as far as IT monitoring solutions go. Dans le secteur de la supervision IT, les solutions open source sont très présentes. Si l’on veut rester pragmatique, on peut dire que les solutions de supervision open source ont modifié la façon de mener un projet de supervision IT car elles ont permis de développer une approche plus collaborative. Elles ont également démocratisé cette pratique en la rendant accessible au plus grand nombre.
Mais elles ne sont pas pour autant « sans aucun coût » . Ainsi, le coût total de possession de chaque solution, le fameux TCO (Total Cost of Ownership) représente non pas le coût d’acquisition mais bien le coût global de la solution, du déploiement initial à l’exploitation au quotidien. Cela recouvre notamment des coûts directs par exemple les coûts de serveurs, de stockage et de tout matériel périphérique, les coûts de maintenance et de développement, les coûts d’exploitation…
Et cela sans compter les coûts cachés de l’open source… Tout d’abord, si la supervision est critique, il est indispensable de souscrire à un contrat de support payant pour être assisté. Ensuite, il faut très souvent intégrer plusieurs briques open source pour obtenir une solution au même niveau fonctionnel que les solutions payantes. Cela induit aussi fréquemment de développer des extensions qui ne sont pas incluses par défaut, maintenir un socle multi-solutions, , etc. Parfois même il devient important d’investir dans des prestations de service informatique d’expertise avec un intégrateur…
L’open source a énormément de valeur par ailleurs, sa capacité à supporter l’innovation ou en être une source, et sa capacité native à répondre à des besoins ultra personnalisés, mais avec un coût qui est loin d’être nul…
Le modèle payant : la solution all-in-one (ou pas)
L’autre alternative consiste à choisir une solution payante en mode « all-in-one », qui réponde aux besoins et pratiques des ITOps d’aujourd’hui, car ces solutions nativement des capacités d’interopérabilité, d’automatisation, ils sont aussi nativement orientés métier pour répondre aux enjeux actuels.
Les fonctions d’automatisation permettent de découvrir plus rapidement les équipements à superviser accélérant les phases de déploiement initial ou de mises à jour de périmètre de supervision. De même que les intégrations fournies permettent d’interfacer la supervision IT en quelques clics avec d’autres solutions ITOps.
Côté DSI, autre point clé : les budgets IT intègrent à présent une ligne dédiée à la supervision comme le confirment les répondants du Baromètre de la supervision IT. En effet, pour près de la moitié des entreprises interrogées dans cette étude, la supervision IT reste une des trois priorités budgétaires clés.
Les modèles payants (comme celui de Centreon) permettent de gérer un budget sans surprise et de s’assurer de disposer d’une assistance et d’une solution toujours à jour. Les DSI y ont recours de plus en plus souvent, même si ces versions payantes sont parfois accusées d’être moins ouvertes ou paramétrables que les solutions open source.
La troisième voie entre supervision open source ou payante : celle de Centreon
Chez Centreon nous pensons que les modèles ne sont ni uniques ni antinomiques. Avec Centreon, les utilisateurs ont le choix entre supervision open source ou payante. C’est ce qu’on appelle l’open core et c’est le parti pris de Centreon.
Car nous pensons que le choix d’un modèle payant ou open source de la supervision IT repose sur un choix stratégique plus que financier.
Ce choix dépend du contexte d’usage qui va nécessiter parfois de développer et scripter soi-même dans un objectif de personnalisation parce que cela répond au besoin, ou de s’équiper d’une solution prête à l’emploi dans un objectif de performance opérationnelle.
Tout ne relève pas du mode « 0 ou 1 » et il est logique de se demander quelle est la meilleure solution en termes fonctionnels et financiers (via le TCO) sachant que le choix du modèle repose finalement sur la valeur d’usage, le timing to monitoring et les contraintes des projets.
Envie d’aller plus loin dans la réflexion ? Téléchargez dès maintenant notre contenu d’experts, Centreon Views volume 1, « Supervision IT & TCO – Open source ou payant : comment bien choisir ? » qui étudie l’impact du modèle open source ou payant sur le TCO d’une solution de supervision pour vous aider à choisir un outil de supervision adapté à votre organisation.