C’est bien connu, les entreprises cherchent constamment à rationaliser leurs opérations et leurs coûts dans le but de gagner en compétitivité. Une solution souvent privilégiée : la mutualisation des moyens de production IT (réseaux, data centers, fournisseurs clouds, chaînes applicatives…) à l’échelle d’organisations de plus en plus vastes (un groupe international et l’ensemble de ses filiales, par exemple). Cette mutualisation s’applique aux outils ITOM (IT Operations Management) et en particulier à la supervision des infrastructures. Si elle est bien commode pour les managers, cette mutualisation comporte de nombreux écueils pour ceux qui la vivent au quotidien.
Cet article traite des avantages de la mutualisation – à condition de pouvoir compter sur des solutions logicielles suffisamment flexibles pour s’adapter aux besoins de TOUS les utilisateurs – peu importe le contexte d’utilisation.
Les effets pervers de la rationalisation…
Attention, la rationalisation peut vite devenir un cercle vicieux. Les exploitations informatiques (ITOps) démultiplient les systèmes centralisés et unifiés, le tout au détriment des équipes locales, plus proches des utilisateurs locaux et de leur réalité, qui pourraient tout à fait contribuer à cette quête sans fin de l’agilité.
Des chemins très fréquentés
D’un point de vue purement IT, la plupart des chemins empruntés par les entreprises pour devenir plus agiles passent par :
- La consolidation, c’est-à-dire la création de structures multi-sites toujours plus grandes
- La mutualisation des ressources informatiques à travers l’organisation (réseaux, datacenters, fournisseurs de services Cloud, applications, etc.)
- Le regroupement des outils ITOM, et plus particulièrement la supervision de l’infrastructure informatique
Cette consolidation et ces mutualisations des ressources et outils finissent par tisser une toile complexe, au cœur de laquelle les entreprises doivent manager des équipes et des infrastructures critiques réparties sur un vaste territoire.
Comment rationaliser de façon stratégique ?
Ironiquement, pour inverser les conséquences d’une rationalisation typique, il faut… rationaliser ! Oui mais de manière stratégique cette fois, en misant sur le décloisonnement et la réduction des complexités, franchissant le pas sur les sujets suivants :
- La mutualisation pour réduire significativement le nombre d’outils de supervision informatique et construire un périmètre centralisé et continu capable d’offrir aux opérations IT une visibilité parfaite en temps réel
- L’intégration basée sur une équipe unique centrée sur les utilisateurs métiers et garantissant une collaboration solide entre les opérations et le support aux utilisateurs afin d’accélérer la résolution d’incidents
- L’automatisation par la prise en charge, via des API dédiées, des tâches répétitives et consommatrices de temps afin de libérer les équipes et leur permettre de travailler sur les projets majeurs
- Le reporting qui met à la disposition de toutes les équipes, de bas en haut, les indicateurs dont elles ont besoin sur les Opérations IT
Si vous avez implémenté l’ensemble de ces outils dans votre entreprise, vous avez probablement une équipe performante concentrée autour d’un système de supervision centralisé. Ok, votre entreprise a donc su standardiser sa supervision informatique mais a-t’elle pensé aux besoins spécifiques de chaques équipes locales dont elle a émoussé l’autonomie et leur capacité à être proactif…
Restaurer l’autonomie locale !
Certes, la véritable efficacité dépend de la centralisation mais les équipes locales ne peuvent pas dépendre uniquement d’une organisation centralisée pour anticiper et résoudre les problèmes en local avant qu’ils n’impactent les utilisateurs. Cela est d’autant plus vrai quand ces équipes opèrent dans des zones géographiques différentes, et sur des fuseaux horaires différents.
Si votre activité dépasse les frontières de votre pays, vous n’êtes pas sans savoir que la mauvaise qualité des connexions réseaux intercontinentales est une autre bonne raison de donner plus d’autonomie aux équipes locales et de créer plus de résilience au sein du système.
Difficile de trouver l’équilibre parfait entre centralisation ET autonomie de vos équipes en premières lignes ? Discutons-en.
« Nous recherchions une solution de supervision souple et ouverte, qui nous permette de disposer d’un point d’entrée unique pour le pilotage de notre SI. L’objectif était de consolider toutes les données de supervision pour analyser la consommation de nos ressources IT et rationnaliser nos moyens de production. » – Rédouane Majjad, responsable de la production informatique au sein de la DSI du Département du Haut Rhin. Lire le retour d’expérience complet.
Vous voulez discuter de la meilleure façon d’intégrer vos équipes distantes ? Contactez-nous, nous serons heureux de vous aider.
D’autres lectures intéressantes à ce sujet :
- Quand agilité rime avec autonomie délocalisée
- Résilience IT : un savant dosage entre autonomie locale et centralisation
- Plaidoyer pour la décentralisation de l’ITOM