Le 1er baromètre de la supervision IT réalisé par Centreon avec Vanson Bourne confirme l’importance stratégique de la supervision IT dans la gouvernance des entreprises. En pleine accélération depuis le début de la pandémie COVID-19, cette tendance va durer dans le temps, si l’on en croit les 600 professionnels de l’IT en Europe et en Amérique du Nord interrogés. Non seulement la supervision IT est (enfin) devenue une priorité stratégique mais elle va le rester et va occuper également le premier plan en matière de budget et de recrutements. ITOps, préparez-vous à être les stars des prochains dîners en ville…
1. La supervision IT est une priorité stratégique dopée par le contexte
Vous l’avez tous vécu au moins une fois si vous travaillez dans la supervision IT. Pendant une soirée (juste avant d’attaquer l’apéro), un invité, qui vous veut du bien, vous demande : « Tu fais quoi dans la vie ? ». Votre réponse : « De la supervision informatique ». Réponse qui a pour conséquence de déclencher, le plus souvent, une moue dubitative accompagnée d’un « tu fais de la QUOIIII ? ».
Oubliez cela !
L’époque des héros ordinaires inconnus du grand public est bel et bien derrière vous : la supervision informatique est enfin reconnue comme un sujet de premier ordre dans les entreprises. Même si elle doit encore s’améliorer pour être en mesure de répondre aux nouveaux enjeux d’un SI en perpétuelle évolution, la supervision IT est devenue centrale dans la gouvernance des entreprises digitales.
89 % des ITOps déclarent que la supervision IT est importante voire une priorité absolue pour leur entreprise.
Comme les chiffres le démontrent, la supervision IT est tenue en haute estime par les entreprises qui considèrent qu’elle est une priorité élevée ou absolue mais aussi que son importance va encore grandir à l’avenir. La place croissante de la supervision IT est particulièrement bien identifiée dans les entreprises d’Amérique du Nord, impliquant qu’elles devraient investir prochainement dans des solutions permettant de renforcer la qualité de leur supervision.
Certes, la pandémie COVID-19 n’est probablement pas étrangère à l’accélération de cette tendance. La sur sollicitation des SI en raison du recours quasi systématique au télétravail et à l’économie sans contact a mis en exergue la place fondamentale de la supervision IT pour garantir la disponibilité et la sécurité du SI en temps de crise.
2. La supervision IT va rester une priorité au moins jusqu’en 2023
Avec la transformation digitale, de nouveaux business models ont émergé, reposant sur l’IT avec un nouveau paradigme : « Pas d’IT, pas de business ». Or, nous savons tous que : « Pas de supervision, pas d’IT… »
La prise de conscience de l’importance de la supervision informatique est tout sauf ponctuelle et opportuniste. Bien au contraire ! Cette tendance à placer la supervision informatique au cœur de la gouvernance IT devrait s’accentuer sur les 3 années à venir. Du moins, c’est ce que soulignent les répondants du Baromètre de la supervision IT 2020.
72 % des ITOps pensent que l’importance de la supervision IT pour leur organisation va évoluer à l’avenir d’ici 2023.
On notera au passage que la place croissante de la supervision IT est reconnue en particulier en Amérique du Nord (81% en Amérique du Nord contre 63% en Europe), même si la supervision des SI n’est peut-être pas aussi étendue que le souhaiteraient les entreprises.
3. La supervision IT reste une priorité budgétaire clé surtout en Amérique du Nord
Les budgets IT ont augmenté dans plus de la moitié des organisations cette année, probablement en raison de l’expansion du digital workplace en réponse à la pandémie COVID-19. Ce qui corrobore l’importance croissante des services IT et de la supervision est que les budgets de supervision IT ont augmenté dans presque autant d’organisations.
La pandémie COVID-19 et sa cohorte de difficultés sanitaires et économiques auraient pu impacter négativement les budgets de la supervision IT. Or il n’en est rien si l’on en croit les déclarations des entreprises.
Dans une entreprise sur deux, les budgets de la supervision IT ont été augmentés suite à la pandémie COVID19.
Le déploiement du télétravail et le haut niveau de disponibilité de l’IT exigé pendant les étapes de confinement et de déconfinement partout dans le monde ne sont probablement pas étrangers à cette augmentation mais elle confirme une tendance déjà présente en début d’année.
La supervision IT est donc une priorité budgétaire qui reste clé, en particulier dans les entreprises d’Amérique du Nord où elles sont près de 54% à placer l’optimisation de la supervision IT et du reporting IT en première priorité budgétaire de l’année.
4. La supervision IT est le domaine où les entreprises recrutent le plus
Si les priorités budgétaires ont pu évoluer en cours d’année, elles montrent que les organisations s’engagent fortement dans la mise en place du digital workplace et la généralisation du télétravail, surtout en Europe. Cela peut expliquer que l’optimisation des outils de supervision IT, dont le rôle est essentiel dans la réussite de la digital workplace, conserve le même rang de priorité actuellement qu’en début de l’année, devant l’amélioration de l’expérience client dont la priorité a fortement baissé.
En toute logique, de nombreuses organisations affichent une volonté claire de renforcer leurs équipes Infrastructures et Opérations. La bonne nouvelle est que les fonctions de supervision IT sont celles qui ont le plus de chances d’être renforcées.
63% des entreprises interrogées place en priorité les dans le domaine de la supervision IT contre 49% pour la sécurité et 36% pour les réseaux.
5. Encore besoin d’arguments ?
Encore besoin d’arguments pour vos prochains repas de famille afin de démontrer l’importance de votre métier pour les années à venir ?
Téléchargez dès maintenant le Baromètre de la supervision IT et retrouvez tous les chiffres clés sur les tendances de la supervision. Basée sur un enquête internationale commandée par Centreon, cette étude menée par Vanson Bourne a été réalisée auprès de 600 professionnels de l’IT d’entreprises de plus de 500 collaborateurs, répartis sur les pays suivants : États-Unis, Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne.