Depuis la crise sanitaire, la « cloudification » s’est intensifiée. La gouvernance IT des entreprises est impactée par les besoins digitaux et, pour l’ensemble du portefeuille de solutions logicielles de l’entreprise, qu’elles soient exploitées par les métiers, les experts IT ou partagées par tous. Le SaaS est devenu incontournable et la supervision IT n’échappe pas à la tendance. Or le coût des licences Cloud, souvent plus élevé que les licences self-hosted, peut freiner les ardeurs de certaines DSI. Cet article de blog va vous permettre de mieux comprendre les apports de la supervision IT en mode SaaS mais aussi comment l’analyse TCO devient un point clé pour valoriser des choix Cloud First.
Les super pouvoirs du Cloud : le meilleur de la technologie au meilleur coût ?
Le succès du modèle Cloud repose essentiellement sur la réponse qu’il apporte aux enjeux de la transformation digitale et aux attentes des utilisateurs et des organisations digitales en quête de ressources IT toujours plus importantes et plus flexibles. Un point devenu clé avec la présence croissante de technologies comme le big data ou l’IA dans les solutions logicielles du quotidien. Le récent buzz autour de ChatGPT (et ses petits camarades) démontre que l’infrastructure va devoir s’adapter et devenir plus agile pour répondre aux exigences technologiques de ces outils.
Pour faire court, choisir une solution en mode SaaS c’est :
- Pouvoir adapter ses besoins matériels et logiciels sans limite et au dixième de seconde,
- S’assurer que le personnel est toujours formé, immédiatement opérationnel,
- Avoir une prise en charge de la maintenance de la solution par l’hébergeur,
- Réduire les temps de déploiement,
- Disposer de machines ultra puissantes facilitant l’automatisation des traitements et l’utilisation des nouvelles technologies comme l’IA,
- Garantir un haut niveau de sécurité et de conformité règlementaire pour l’hébergement de ses données.
Le Cloud First pour recentrer les DSI sur leur cœur de métier
De plus en plus d’organisations se tournent vers une stratégie SaaS. La puissance offerte par le cloud favorise la mise en place d’un digital workplace agile qui apporte plus de travail collaboratif, un accès 24/7 aux données et aux outils, plus d’automatisation, …
Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises adoptent une stratégie Cloud-First qui englobe les applications, les plateformes et l’infrastructure et qui nécessite de faire une sorte de « vide-grenier » afin de refondre – le SI dans une nouvelle approche technique.
L’avantage principal d’une stratégie orientée cloud, est de permettre un recentrage des collaborateurs de la DSI sur leur cœur de métier, à savoir créer et délivrer de la valeur pour les métiers et garantir la performance digitale.
Avec une supervision IT en mode SaaS, les ITOps se concentrent sur des tâches à forte valeur ajoutée comme l’anticipation des temps d’indisponibilité, la mise en place de vues métiers, le partage d’information avec les métiers et la mise en place d’une stack d’observabilité en phase avec la stratégie de l’entreprise.
Voici 10 bénéfices clés d’une stratégie de supervision IT en mode SaaS
- Un accès direct à une supervision complète sans installation technique
- Des gains de productivité pour les équipes
- Des mises à jour et montées de version plus rapides
- De la flexibilité et plus d’automatisation
- Un investissement initial « all-inclusive » plus facile à défendre auprès des financiers
- Une plateforme de supervision plus sécurisée
- Un haut niveau de disponibilité garanti par l’hébergeur (souvent supérieur à 99 %)
- Des capacités supplémentaires basées sur le cloud
- Beaucoup moins de de maintenance et d’opérations quotidiennes
- Et bien sûr un TCO défiant toute concurrence !
Un modèle attractif pour innover et accélérer la transformation digitale
Difficile de passer à côté d’un atout non négligeable du modèle SaaS : sa tarification. Le logiciel devient un service (Software as a Service) bien plus facile à « vendre » aux équipes financières quand il faut présenter son budget IT et motiver l’accompagnement financier de la transformation digitale.
En effet, les investissements passent de la ligne CAPEX (dépenses d’investissement), à la ligne OPEX (dépenses opérationnelles) et le modèle SaaS permet de maîtriser les coûts en les connaissant à l’avance.
Nombre de coûts directs sont déportés et mutualisés, limitant ainsi les coûts d’installation, d’hébergement, de maintenance, de sécurité, de redondance, de sauvegarde, d’interruption de service… Voilà de bonnes raisons de doper l’innovation dans l’entreprise !
Un petit pas pour l’IT, un grand pas pour un numérique plus responsable
Le déploiement de solutions de supervision IT en mode SaaS s’inscrit dans une logique de Numérique Responsable qui privilégie la réduction de l’empreinte carbone et l’optimisation des consommations d’énergie.
En optant pour le mode SaaS, les entreprises réduisent le nombre de serveurs utilisés en les mutualisant. L’empreinte carbone – On-Premise étant importante, les solutions SaaS peuvent apparaître comme une excellente option pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise (Amazon affirmait dès 2019 que ses ressources informatiques cloud pouvaient accomplir la même tâche avec une empreinte carbone inférieure de 88 % à ceux des équipements On-Premise).
Une solution qui peut se révéler inadaptée dans certains contextes
Sur le papier, le Cloud apparaît comme le « Graal intéGraal » ! Mais en matière de déploiement, prenons garde de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Le Cloud n’est adapté à tous les contextes d’entreprise et certaines organisations, en raison des contraintes sectorielles et stratégiques (ministères, banques, établissements de santé, etc.) n’ont d’autres choix que d’héberger leurs applications de supervision IT on-premises.
Attention également à ne pas être trop simpliste dans la comparaison on-premises vs SaaS car le choix du Cloud ne signifie pas non plus un coût égal à zéro pour l’organisation.
L’adoption du SaaS ne signifie pas la suppression des équipes en interne car elles restent essentielles pour assurer l’exploitation et la personnalisation propres à la plateforme de supervision.
Il faut aussi être attentif à deux questions d’importance :
- Comment gérer le risque fournisseur de l’entreprise et tenir compte de l’engagement du fournisseur Cloud en matière de qualité de service et sa capacité d’innovation ?
- Quelles seront les conditions de récupération des données une fois le contrat terminé et quel coût cela peut avoir pour l’entreprise, sur le moyen et long terme ?
Vous l’avez compris, le Cloud est très souvent en première position devant le on-premises sur le critère adaptabilité, agilité, puissance et TCO mais ne saurait couvrir à tous les besoins des organisations.
C’est pourquoi, chez Centreon, nous mettons à la disposition des entreprises de solutions de supervision IT agiles pour piloter la performance digitale avec plusieurs modes de déploiement et de tarification. Nous proposons des solutions adaptées au contexte de chaque entreprise pour vous laisser la liberté de choisir la solution le plus pertinente : on premises ou SaaS, open source ou payant avec différentes éditions : Centreon IT Edition, Centreon Business Edition et Centreon MSP Edition.
Pour en savoir plus sur les autres éléments qui vous permettront de faire votre choix au regard du TCO, nous vous invitons à lire dès maintenant notre dernier contenu d’experts « Supervision IT et TCO – SaaS ou Self-Hosted : comment choisir le meilleur mode de déploiement ? » qui étudie l’impact du mode de déploiement (SaaS ou self-hosted) sur le TCO d’une solution de supervision afin de vous aider à choisir un outil de supervision adapté à vos attentes mais aussi à vos contraintes et votre budget !
Let’s go !